Les Troubles sexuels

Le sexe a beau être un tabou, indépendamment de l’époque ou de la culture, il n’empêche qu’une vie sexuelle réussie reste l’un des piliers centraux du bien être et de l’épanouissement.

Une personne sur deux se retrouve un jour confrontée à un trouble d’ordre sexuel. Il peut s’agir d’une baisse de la libido passagère, de troubles de l’érection ou de dysfonctionnement plus profondément ancrés qui empêchent l’accès à un quelconque plaisir sexuel. Et lorsque ces troubles sexuels commencent à s’installer et à devenir récurrents, il est tant d’agir et de reprendre le contrôle de sa sexualité et de son propre plaisir.

Lorsque les dysfonctionnements sexuels ne sont qu’un symptôme

Parfois, les troubles sexuels sont d’ordre purement médical. Certaines maladies cardiovasculaires, un taux élevé de cholestérol, du diabète, de l’hypertension, ou toute autre maladie pouvant avoir un impact négatif sur le flux sanguin peuvent être la cause principale des dysfonctionnements sexuels.

Certains troubles neurologiques, comme la dépression, et la prise de certains médicaments, notamment des antidépresseurs, peuvent également avoir un grand impact sur le désir et l’appétit sexuel.

Il est donc essentiel de consulter un médecin, afin d’écarter le facteur biologique ou médical. 

Trouble sexuel : un dysfonctionnement physique aux origines psychologiques

Nous avons donc souvent tendance à croire que la baisse de désir, de plaisir, ou au contraire une surexcitation sont obligatoirement le fruit d’un dysfonctionnement ou d’une anomalie physique.

Pourtant, et comme dans beaucoup de cas, le cerveau est souvent le grand coupable puisqu’il s’agit d’un organe central lorsqu’il est question de plaisir et de désir sexuel.

N’importe quel trouble sexuel peut être causé par de nombreuses raisons, mais dans la majorité des cas, ses causes sont externes et impactent profondément le psychisme de la personne. Il peut s’agir :

    • d’une expérience sexuelle négative qui a laissé des séquelles 

    • d’un abus sexuel ou d’un traumatisme

    • de problèmes relationnels avec son ou sa partenaire

    • d’un manque d’intimité faisant obstacle à l’expérience sexuelle

    • de facteurs environnementaux, sociétaux ou culturels (honte, tabou, stress, pression sociale ou anxiété vis-à-vis de la performance).

Lorsque le trouble en question survient exclusivement lors d’une relation sexuelle avec un ou une partenaire, et que la masturbation ne représente pas un problème, il peut s’agir d’un bon indicateur de l’existence d’un facteur psychologique dans la construction du trouble sexuel en question.